"Camouflet pour l'UDJ à Arta"

"Ce qui devait être une simple visite de contact, s'est transformé en cauchemar pour Ismail Guedi Hared et son parti, l'UDJ. Lors de leur déplacement à Arta, la semaine dernière, des responsables de l'UDJ, dont leur président, Ismail Guedi Hared (IGH), ont été chassé d'Arta, alors qu'ils étaient partis pour une simple visite de contact. Ce déplacement, des responsables de l'UDJ, à priori arrangée, était les préliminaires pour un prochain meeting que l'UAD souhaitait programmer à Arta.

Mais IGH, peu sûr des artaouis, a voulu rencontrer personnellement d'abord les notables et autres personnalités de la ville pour s'assurer de leur soutien, histoire de tâter le terrain et avoir le coeur net.

C'est ainsi que les dirigeants de l'UDJ se déplacérent à Arta, rassurés surtout par leur représentant local, qui, semblait-il, avait préparé une rencontre entre la délégation et quelques notables de la ville.

Mardi matin, la délégation de l'UDJ quitta Djibouti-ville aux environs de 9. A bord d'un 4x4 appartenant à IGH, elle arriva 45mn plus tard aux portes de la ville. Après avoir traversée les résidences privées, la délégation arriva sur la place publique, au niveau du carrefour qui est situé dans la ville, et tomba nez à nez sur une foule compacte que les passagers du véhicule ont d'abord pris pour leurs sympathisants.

Mais que fût leur surprise, quand la délégation réalisa qu'il ne s'agissait pas de sympathisants de l'UDJ, ni de l'UAD, mais d'une foule hostile à leur égard qui hurlait et bloquait la route.

Mais qu'est ce qui se passe ?

Apparemment, les artaouis, informés de la visite de l'UDJ, ont décidé d'adresser une fin de non recevoir à ceux qu'ils considèrent comme des opportunistes, des visiteurs de circonstance.

En agissant ainsi, les artaouis voulaient montrer à IOG qu'ils sont avec lui. Il faut dire que, outre les réalisations en faveur de la région, le président Guelleh est bien chez lui à Arta, et il a l'habitude de passer ses week ends. On dit qu'il reçoit régulièrement, dans sa résidence privée, les natifs du coin.

Quant aux responsables de l'UDJ, fasse au hurlement de la foule qui a encerclé leur véhicule, ils étaient obligé de rebrousser chemin et reprendre illico presto la route en direction de Djibouti-ville. C'est ce qu'on appelle, faire

un "Touch-and-Go".
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