"Aden Robleh Awaleh semble s'éloigner chaque jour un peu plus des attentes des citoyens, et des préoccupations de ses partisans, au point de décevoir ses (futurs) électeurs et électrices. Mais que lui arrive t-il?
A quelques semaines de l'échéance électorale, Aden Robleh Awaleh (ARA) semble s'éloigner lentement, mais surement, des aspirations du peuple djiboutien, en premier lieu celles des lecteurs et lectrices de son journal, La République.
Pourtant, l'homme passait encore hier comme le challanger, le candidat potentiellement sérieux, capable en toute légitimité, de faire face à IOG. Beaucoup voyait en lui le candidat par défaut de l'opposition djiboutienne. Une opposition à la recherche d'elle même et de son identité.
Le peuple djiboutien a voulu croire en lui. Il pouvait symboliser l'alternance, le changement , et pour cela il suffissait juste de rassurer l'électorat. Mais au lieu de cela, ARA, comme poussé par une force invisible, par quelque chose de plus fort que lui, s'enferme dans une toute autre logique.
Si l'homme amusait, dans le passé, par ses frasques, ses insultes et ses rares critiques dans les colonnes de La Républlique, unique journal de l'opposition. Aujourd'hui, l'heure est grave. Parce que c'est pour bientôt les élections présidentielles. Parce que être candidat aux élections présidentielles, est une chose sérieuse. Les djiboutiens et les djiboutiennes ne veulent plus rire, ils ne veulent plus s'amuser. Ils ont d'autres préoccupations majeures, comme, qui choisir pour leur avenir ? Ils veulent choisir le meilleur candidat, à qui ils confieront leurs destinées.
Au lieu de bien préparer sa campagne, de finaliser son programme politique, d'affiner sa stratégie, de commencer à convaincre, de ..., de ..., et de ...., ARA a préféré persister dans son délire inné.
A quelques semaines de l'échéance électorale, caricaturer, comme un bambin du primaire, le couple présidentiel dans son journal, et de grâce à la une, est à priori son unique programme et son passe-temps favori.
N'en déplaise à ses lecteurs et lectrices, n'en déplaise à son électorat (potentiel ?), l'homme n'a rien de prévu pour l'heure, excepté, bien sûr, encore et toujours, des insultes gratuites, des critiques dont la plupart sont largement inspirées par Djibouti24, et une photo-portrait pour rappeler à tous et à toutes qu'il est candidat à la présidentielle d'avril 2011. A priori, ARA ne semble être concerné par les attentes des uns et les aspirations des autres.
A chaque sortie de La République, devenu bimensuel faute de moyens, correspond à une chance à saisir pour convaincre, pour redresser la barre, pour se démarquer. Mais pour l'instant, chaque sortie de La République est une occasion pour décevoir davantage, une occasion qui aggrave irrémédiablement, chaque jour, un peu plus, le fossé qui sépare ARA de ses lecteurs/lectrices, ou de ses électeurs/électrices
Aujourd'hui, grâce à ARA, le PND est dépourvu de tout. Il est dépourvu de programme, de financement, de conviction, de candidat sérieux, et surtout le parti manque de vision et d'ambitions. Il semblerait que l'homme mise sur les tractations secrètes, à l'issue incertaine, engagées avec certains responsables de l'UMP et portant sur les conditions de son retour, pour sauver la face.
Sa dernière conférence de presse au Sheraton Hôtel, organisée sous la pression de l'ONG américaine, Democracy International (sinon la RTD n'y serait jamais allé), et financée par celle ci, était peut être l'ultime chance d'inverser les choses, d'annoncer son programme, de montrer un peu de sérieux, bref de convaincre, et de signer son retour. ARA a saisi la chance et parlé de son programme politique. Nous avions mis en ligne la partie (courte!) de la conférence de presse concernant son programme politique.
Pour ce qui nous concerne, nous avons encore foi, un tant soit peu, à ARA et au PND, comme a foi Democracy International.
Qu'ARA se surpasse, qu'il nous surprenne. Qu'il nous propose quelques choses de sérieux.
A moins que ça ne soit difficile pour lui de changer de registre, car c'est tellement devenu une passion, une seconde nature pour lui de garder la même ligne éditoriale. Si c'était le cas, nous ne pourrions rien y faire. N'a t-on pas déjà dit ; chasser le naturel, et il revient au galop ?
A moins qu'IOG eût raison en disant d'ARA, lors du congrès du RPP du 25 décembre dernier, qu'il était, à lui tout seul, à la fois le président du parti (PND), les membres du bureau politique, les adhérents, le comité exécutif, etc...
Dans ce cas, dites nous alors, quand est ce qu'il sera un candidat sérieux et crédible ?
"
http://www.djibouti24.com/index.php?option=com_content&view=article&id=300%3Aquarrive-t-il-a-aden-robleh-awaleh-&catid=1%3Alatest-news&lang=fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire